
Après avoir parlé des rêves, nous allons aborder dans cette troisième chronique le rapport qu’entretiennent certains Élèves à Haut Potentiel (EHP) ou adultes à Haut Quotient Intellectuel (HQI) à la société ; ou du moins à ce que la société attend d’eux et leur propension à tout simplement dire NON à ce schéma, à ce moule.
- Archy : Bon, grâce à vous, nous allons finir par tout savoir sur les personnes faisant partie de la queue de loi gaussienne !
- Julien : Je t’arrête de suite Archy, chaque EHP est différent et chaque cerveau est unique. Nous ne pouvons pas dire que notre expérience reflète toutes les expériences des Élèves à Haut Potentiel. Nous ne pouvons apporter que notre témoignage.
- Archy : Je suis un peu déçu, je pensais que vous alliez parler du sens de la justice, de l’hypersensibilité ou de l’humour si particulier des HQI…
- Julien : Je pense déjà qu’il faut arrêter de croire tous les mythes et légendes qu’on peut lire sur Internet.
- Archy : Oui, mais il y a quand même de grands psychologues derrière ces études, non ?
- Julien : « Grands » !?! Je dirais plutôt médiatiques et qui cherchent surtout à vendre leurs livres. Le problème derrière tout ce qu’ils disent, c’est le biais de recrutement. Ils ont tiré des conclusions sur un échantillon très précis de HQI, ceux qui consultent un psy pour diverses raisons (mal-être, troubles associés…). Ça ne veut absolument pas dire qu’ils ont tort, mais simplement que ça concerne uniquement la population des HQI qui ont poussé la porte de leur cabinet. Il n’est donc pas possible de généraliser à toute la population des personnes ayant un QI supérieur à 130. Mieux vaut dans ce cas là se référer aux chercheurs qui ont étudié la question de façon plus globale avec le meilleur niveau de preuve (méta-analyses d'études dans le monde entier) de la démarche scientifique, comme Franck Ramus et Nicolas Gauvrit par exemple.
- Archy : Tu n’es donc pas hypersensible, sensible à l’injustice ou à l’étiquette qui gratte ?
- Julien : Pour moi, c’est propre à l’humain en général, pas spécifiquement aux HQI.
- Archy : En même temps, vous n’aviez pas connaissance de cette singularité quand vous étiez enfant.
- Julien : Même si nous l’avions su, je pense que ça n’aurait pas empêché les diverses incompréhensions du monde qui nous entoure (dans les deux sens !). C’est l’expérience personnelle et la curiosité qui a fait qu'à long terme on a pu faire la part des choses.
- Archy : Comment se fait-il que tu coupes l’étiquette qui gratte ?
- Julien : Je te retourne la question : pourquoi s’accommoder d’une situation qui te dérange ?
- Archy : Franchement, une petite étiquette de rien du tout, je peux m’en accommoder… Surtout que ça demande plus d’effort d’aller chercher une paire de ciseaux, enlever le t-shirt, couper l’étiquette…
- Julien : C’est donc un choix que tu as fait, celui de t’en accommoder. Ben peut-être que pour certaines personnes c’est aussi un choix, celui de ne pas s’en accommoder. En soi, vouloir couper une étiquette ne veut pas dire qu’un enfant est EHP. Par contre être EHP peut amener à faire certains choix, et peut-être pas ceux qu’auraient pris d’autres enfants.
- Archy : Mais ce qui est curieux, c’est la dimension que ça peut prendre.
- Julien : De l’extérieur on pourrait croire à un TOC, mais non. C’est comme vouloir vivre dans une maison rangée et ordonnée, ce n’est pas une lubie, ni être psychorigide. Ça tourne parfois dans tous les sens dans notre tête, qu’on a besoin qu’en dehors de soi, ce soit stable et apaisant, beau et harmonieux (donc rangé, ordonné…).
- Élisabeth : « Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. »
- Archy : Je suppose que tu ne pouvais pas t’empêcher de faire des remarques sur ce que tu voyais et que tu as dû en entendre souvent des « bien sûr, tu sais tout mieux que tout le monde ! ». Ça donne l’image que quelqu’un de très présomptueux, non ?
- Julien : Euhhh, comment dire… Je ne savais pas qu’il ne fallait pas dire tout ce qu’on pense en nous. Du coup oui, j’ai eu le droit à toute sorte de réflexions du genre « Tu te prends pour qui, Dieu le père ? » ou « Revoilà le Père la morale, on verra bien quand tu seras grand… ». Ce que très peu de monde sait (à part peut-être d’autres HQI), c’est à quel point on peut douter (de tout et de nous en premier lieu) et se remettre en cause, tout le temps.
- Archy : Eh bien ça ne se voit pas du tout !
- Julien : Merci ; ça, c’est fait… Mais attends, qu’entends-tu, toi, par se remettre en cause et changer ?
- Archy : Constater une dissonance entre son attitude et ce que la société attend de nous, et mettre en œuvre les transformations nécessaires pour revenir dans la norme, le moule.
- Julien : AH VOILA ! Le but étant de ne pas faire tache dans le décor, c’est ça ? Alors non, le but n’est pas de rentrer dans le moule, mais au contraire d’en sortir, de penser en dehors de la boite et ne pas reproduire les schémas préétablis mais faire autrement, innover.
- Archy : Tout ne serait qu’un choix ? Je suis sceptique.
- Julien : Et pourquoi pas ? Être choqué de voir quelqu’un se faire accuser à tort ou être violenté me semble être une réaction humaine saine et tout à fait normale. Tout le monde est capable de se mettre à la place de la personne et de ressentir son mal-être ; c’est de l’empathie. Maintenant, face à ça, on peut fermer les yeux et accepter la situation ou être révolté et ne pas l'accepter ; c’est un choix. Prenons l’exemple de géniteurs donnant la fessée à leurs enfants. Pour certaines personnes c’est une bonne méthode d’éducation, moi je pense que c’est au contraire une méthode de dressage. Et encore, on aura plus d’ennuis à donner une claque à un chiot dans la rue que de donner une fessée à son enfant.
- Archy : « Géniteurs » ?
- Julien : Oui, pour moi à ce niveau on ne peut pas parler de « parents », désolé.
- Archy : Non mais attends, c’est rien ça, au pire ça fait circuler le sang dans les fesses, j’en ai aussi reçu petit, je n’en suis pas mort ! Il y a pire !!!
- Julien : BINGO ! C’est exactement ce genre de réaction qui m’est épidermique. Que ce soit une humiliation verbale, une fessée, une gifle, ou toute autre agression, c’est intolérable ! ON NE TOUCHE PAS UN ENFANT, UN POINT C’EST TOUT ! Même la simple vu d’une génitrice frappant sa fille parce qu’elle a renversé les affaires d’une étagère nous est insupportable, c’est tout simplement inadmissible !
- Élisabeth : C’est banal et quotidien en plus… L’autre jour une génitrice a giflé avec la main lourde son garçon de 8 ans au jardin public parce qu’il a répété le gros mot d’un copain ! Même à mon chien (si j’en avais un), je n’oserais lever la main sur lui ! Mais pour elle, c’est normal ; tout va bien ! Mais où va-t-on ? Comment veux-tu que plus tard certains hommes comprennent qu’on ne frappe pas une femme ? Comment peut-on condamner d’un côté les violences faites aux femmes et de l’autre fermer les yeux sur les violences faites aux enfants ? Comment et pourquoi se fait-il qu’un enfant ait moins de « valeur » qu’une femme et même qu’un chien ?!?
- Archy : En même temps, si le gosse le méritait, il faut savoir être ferme et autoritaire. Vous m’avez l’air bien intolérant !
- Julien : Ben voyons, c’est ce que j’entends depuis tout petit en même temps… Si on reprend la définition du Larousse, l'intolérance c’est le refus d'admettre l'existence d'idées, de croyances ou d'opinions différentes des siennes. Dans mon cas, ce n’est pas l’opinion des autres que je condamne, ce sont leurs actes. Un enfant aussi turbulent qu’il soit, reste un enfant, avec sa petite expérience de vie et ses petits bras. Face à un adulte qui a l’expérience du maniement du verbe, du pied ou de la main, il ne fait pas le poids. Même sans aller jusqu’à un tel degré de violence, je ne me permettrai jamais de me réjouir que mon enfant se retrouve à l’hôpital (parce qu’il le mérite et pour lui donner une bonne leçon) et encore moins de le dénigrer devant d’autres personnes en disant qu’il est mauvais (genre c’est un suppôt du diable qui fait exprès des bêtises…). Et que dire d’une personne qui souhaite que sa fille se prenne des claques (au sens propre) à la maternelle pour se préparer à la vie, à la dureté de ce monde, pour qu’elle se forge et rentre dans le moule ? En outre pour moi, ce ne sont pas des pères ou des mères, simplement des géniteurs et génitrices aux sens biologique, et qu’il manque… J’ai le mot sur le bout de la langue… Arg…
- Élisabeth : … « Une petite pointe d’amour dans tout ça » ?!?
- Julien : VOILÀ !
- Archy : Ohhh, mais « ça m’intéresse d’avoir l’avis de quelqu’un de parfait, tu ne te trompes jamais toi ! C’est pas fatiguant d’être toujours mieux que les autres ? ». « Tu es tout seul, sur ton petit rocher, avec la vérité suprême sous le bras, toujours en train de juger quelqu’un ! ». [NDLR : « Cuisine et dépendances » avec Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri]
- Julien : C’est exactement ce genre de remarque que j’ai l’habitude d’entendre depuis tout petit. Et pour la petite histoire, cette scène entre Agnès Jaoui et de Jean-Pierre Bacri nous parle beaucoup car elle résume parfaitement ce que nous pouvons parfois vivre.
- Élisabeth : Et il y a 10 ans, je t’ai dit oui et je suis avec toi sur ton petit rocher. 💕
Je ne dis plus que je ne les comprends pas mais au contraire, je dis à présent que je comprends très bien leurs réactions et leurs comportements mais que je n'y adhère absolument pas.
- Archy : Mais ce petit monde forme tout de même une famille ?
- Julien : Une ?
- Archy : FAMILLE !
- Julien : Tu parles d’un regroupement de personne ayant en commun des séquences d’ADN (direct ou indirect) ?
- Archy : Oui, c’est ce que l’on appelle la famille, et la famille c’est sacré !
- Julien : Surtout dans les films et les publicités de chicorée soluble.
- Archy : Comme Vin Diesel dans Fast & Furious ?
- Julien : Je pensais plus à « Un air de famille » avec Jean-Pierre Bacri (encore lui oui, on pourrait faire un article entier sur JPB). Personne ne s’écoute, ne se comprend, ne se supporte et encore moins ne se préoccupe de l’autre ; mais tout le monde s’oblige à se retrouver chaque semaine parce que « c’est LA FAMILLE ». Et vis-à-vis des autres, c’est bien d’exposer la famille comme l’aboutissement d’une réussite sociale. Il est plus important de montrer aux autres qu’on a bien coché toutes les cases (mari/femme + enfant + chien/chat + voiture + maison) que de se soucier et de s’occuper réellement de ses enfants.
- Archy : Mais ça fait plaisir de se voir, de partager…
- Julien : Quand c’est sincère, oui. Dans certains cas, c’est surtout l’occasion de prendre des photos, qu’on pourra exhiber pour perpétuer la vision de la famille Ricoré.
- Archy : Chut Chut, pas de marques❗️
- Julien : Ah oui, pardon. La famille « Chut Chut pas de marque » donc. Dans d’autres situations (mises à jour dans l'actualité il y a quelques temps avec #MeTooInceste), ce sera le lieu parfait pour étouffer des actes criminels.
- Élisabeth : Ah elle est belle la sacrosainte famille dont la génitrice couvre les actes odieux, d’un géniteur, d’un oncle ou d’un voisin comme nous l’a justement rappelé l’actualité il y a quelques mois. Et d’ailleurs, pourquoi est-ce qu’il y a une injonction de la société d’avoir un enfant ? Pourquoi est-ce encore mal vu en 2022 qu’une femme (ou un homme) choisisse de ne pas avoir d’enfant ?
- Julien : Même avec un enfant, il y aura toujours quelqu’un pour dire : « c’est pour quand le 2ème ? Pour que le 1er soit moins seul… ». Et si on a 2 enfants du même sexe, on nous demande quand on fera un 3ème pour avoir un enfant du sexe opposé. Chloé Chaudet (Maitresse de conférence en littérature comparée à l’université Clermont Auvergne) en parle justement dans son essai « J’ai décidé de ne pas être mère ».
- Archy : Les photos, ça fait de bons souvenirs pour plus tard, non ?
- Julien : Pardon mais parfois, c’est surtout le summum de l’égoïsme et de l’irrespect ! Au lieu de prendre du temps avec les personnes, on préfère les voir derrière un objectif avec l’injonction de sourire pour mettre en scène un moment fictif de bonheur qu'on pourra exhiber à tout le monde.
- Élisabeth : ... Et ainsi perpétuer l'image de la famille Ricoré !
- Archy : Bientôt tu vas me dire que tu ne supportes pas non plus l'oncle raciste...
- Julien : Si ce n'était que lui... Pour nous, c'est tout simplement rédhibitoire d'entendre la moindre remarque sur les immigrés (qui soit disant profitent de la Sécurité sociale) ou encore entendre des propos homophobes.
- Élisabeth : Nous ne pouvons (et ne voulons) pas faire subir ça à nos filles. Ce n'est pas possible !
- Julien : Surtout qu'un enfant retient très facilement la moindre expression sans forcément comprendre d'où elle vient et pourquoi elle est offensante, raciste ou homophobe. J'en ai d'ailleurs fait l'amer expérience à l'école en sortant de façon naturelle une expression ultra raciste (que j'entendais depuis tout petit). Un camarade m'a de suite dit ce n'était pas possible de dire ça. J'ai honte de n'avoir pas vu plus tôt à quoi toutes ces expressions ou insultes racistes et homophobes renvoyaient. Honte d'avoir participé à tout ça. Honte d'avoir entretenu et perpétué, à l'insu de mon plein gré, un racisme latent et sous-jacent hérité en partie du colonialisme.
- Élisabeth : Mais le pire dans tout ça, c'est que tout ce petit monde se permet de nous faire des remarques et la moral. Ça va de la remarque sur comment élever les enfants à la façon d'organiser les repas en famille et j'en passe...
- Archy : C'est très intéressant ! Ceux-là mêmes qui vous accusent d'être des donneurs de leçon ambulants !
- Julien : Quand ce n'est pas carrément des leçons (en mode coaching) sur le couple par des bonimenteurs qui trompent de leur coté leur femme (et leurs enfants par la même occasion).
- Élisabeth : Pardon, mais c'est à se demander qui sont les plus "anormaux" dans l'histoire. Nous pour ne pas accepter ces schémas et ces compromissions ou eux pour leur malhonnêteté et leurs tromperies ? Et par ailleurs, l'époque où Monsieur rentre et met les pieds sous la table pendant que Bobonne s'occupe du logis et des gosses est révolue.
- Julien : Ce n'est pourtant pas compliqué de se remettre en cause parfois, adapter ou changer son comportement et rééquilibrer le partage des tâches au sein du foyer.
- Élisabeth : Julien a toujours été un homme "déconstruit" et c'est aussi pour ça que je lui ai dit oui. 😘
- Archy : Bon, et les amis dans tout ça ?
- Julien : La société nous culpabilise si nous ne sommes pas connectés (voire hyper connecté) aux autres, si nous n’avons pas des dizaines ou des centaines d’amis et si nous ne sortons pas toutes les semaines avec eux. Il arrive parfois que nous ayons envie d’être seul, de se retrouver dans notre petit monde.
- Archy : Pourquoi, tu n’es pas bien avec les autres ?
- Julien : Il faut croire que non, ou alors ce ne sont pas les bonnes personnes, celles avec qui j’ai envie d’être. Un EHP préfèrera peut-être passer la récréation à continuer son roman plutôt que de jouer au ballon, quand un autre essayera tant bien que mal de trouver des camarades qui s’intéresse comme lui à la paléontologie ou l'astronomie.
- Élisabeth : Et un autre sera peut-être la grande star de la cour de récré, attirant à lui toute l’attention comme un leader.
- Julien : Chaque enfant est différent et s’il souhaite être seul à certains moments, il ne faut pas s’inquiéter outre mesure. Après, si c’est tout le temps il faudra peut-être regarder du côté des troubles (TSA…).
- Archy : Ne pas être en phase ou en décalage avec les autres veut-il dire que tu ne les comprends pas tellement il y a une différence ?
- Julien : Non. Je crois que l’erreur est de croire que nous sommes différents et qu’eux ou nous ne sommes pas en mesure de comprendre.
- Archy : Tout le monde est pareil ?
- Julien : Tout le monde est humain, ressent avec ses 5 sens, a des émotions… Peut-être que les personnes faisant partie de la queue droite de la gaussienne (du moins pour ma part, en tout cas) comprennent un peu mieux les autres. Je ne dis plus que je ne les comprends pas mais au contraire, je dis à présent que je comprends très bien leurs réactions et leurs comportements mais que je n'y adhère absolument pas. C’est justement le test du QI qui m’a fait changer de point de vue. Par contre, c'est intimement lié à mes expériences et mes vécus ici en France. Je serais incapable de comprendre les réactions et comportements sur d'autres continents à moins d'y avoir vécu plusieurs années au préalable.
- Archy : Pourtant, certains HQI comme les grands patrons semblent dépourvus d’empathie voire d’humanité.
- Julien : Comme je le disais, chaque HQI est différent et à moins d’avoir des troubles cognitifs, tous les êtres humains ressentent des émotions. Maintenant, il est possible que certaines personnes ne prennent pas en compte leurs émotions pour se focaliser sur leur mission, comme des robots. Il faut de tout pour faire un monde, et s’il n’y avait pas d’HQI « bulldozer » pour faire tourner les choses en haut, nous en serions peut-être encore à l’âge de pierre.
- Archy : Et concernant Elon Musk ? Au hasard…
- Julien : Il me semble que ce n’est pas un tendre avec ses collaborateurs, limite tyran. Après, vu ses nombreuses frasques et sorties de route, on voit bien qu’il n’est pas aussi posé qu’un Jeff Bezos, un Bill Gates ou un Bernard Arnault. Il a justifié son comportement par le fait qu’il ait un Trouble du Spectre de l’Autisme. Quoi qu’il en soit, c’est un communiquant qui sait très bien utiliser l’espace médiatique, même pour de mauvaise raisons (Bad Buzz is still Buzz). Je pense qu'il faut aussi mettre de côté ce mythe du surdoué parfait sous tous ses angles. D'un côté Elon Musk serait un homme "bien" si sa tentative de racheter Twitter était porté par une volonté de libérer l'oiseau bleu et de l'autre un "vilain méchant" si c'était seulement pour avoir un média de propagande à lui ou manipuler une Nème fois la bourse.
- Archy : Et pour terminer, on en fait quoi du moule du coup ?
- Julien : On l’dynamite, on l’disperse, on l’ventile.
- Élisabeth : « Je vais lui montrer qui c'est Raoul. Aux quatre coins de Paris qu'on va le retrouver éparpillé par petits bouts façon puzzle. »
- Julien : Ensuite, on repense les choses et on refait à notre sauce. 😜
- Élisabeth : Comme, par exemple, ce que nous avons commencé à faire il y a plus de 8 ans avec l'Instruction en Famille.